dimanche 24 mars 2019

Les clefs du Moyen-Age # 375


Si tu me suis, tu sais que j'adore lire des livres historiques : la période du Moyen-Age est ma préférée.

Beaucoup de lecteurs potentiels sont rebutés par le langage employé : il n'y a pas toujours de glossaire!
Lecteur, chaque dimanche, je te donnerai une clef qui te permettra de t'évader dans le monde médiéval...

Editeurs, si vous passez par là...
Je continue à répertorier les noms, verbes, adjectifs et expressions du Moyen-Age dans mes cahiers : "Les clefs du Moyen-Age"



Le mot du dimanche 24/03/2019 est une expression : "taillable et corvéable à merci"



Je te laisse le temps et l'opportunité de t'exprimer dans les commentaires sans regarder dans le dictionnaire...
rendez-vous ici ce soir pour la définition!


Au Moyen Age, la condition des serfs était très dure. Les charges qui pesaient sur eux, quoique variables selon le siècle, la région et le seigneur, étaient le plus souvent lourdes. Parmi elles figuraient la taille, impôt exigé par le seigneur, et les corvées, travaux que les serfs réquisitionnés devaient effectuer gratuitement pour le compte de leur maître. Aujourd’hui, c'est utilisé dans le sens d'un abus au niveau du travail ou bien des impôts (pour la France!).
Bravo à Lavandine, Freesia, Claude et Odile ☺☺☺☺

13 commentaires:

  1. On dit de quelqu'un qu'il est taillable et corvéable à merci quand on peut tout lui demander, lorsqu'il est au service de quelqu'un. L'expression doit venir de la taille et de la corvée au Moyen-Âge : la taille était un impôt que le serf devait à son Seigneur. La corvée était un travail à effectuer.

    Belle journée et gros bisous.
    Lavandine

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    1. Bravo ma grande et tu es la première à répondre qui plus est! ♥
      Bonne semaine et gros bisous

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  2. Bonjour Cathy, c'est justement ce que je voulais écrire, corvée, travail, corvéable à merci tout demander bisous du dimanche les filles

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  3. Bonjour, déjà dit par Lavandine.
    Une personne qui est soumise l'impôt ( la taille) et qui doit effectuer un travail ( la corvée ) selon la volonté absolue du seigneur.
    Aujourd'hui c'est utilisé dans le sens d'un abus au niveau du travail.

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  4. La taille était l'impôt que percevait le seigneur et le paysan qui vivait sur ses terres devait s'acquitter de cet impôt, il était de se fait taillable, mais en plus de cet impôt, le paysan devait également des journée de travail à son seigneur, c'est ce qui est appelé la corvée, et comme ces corvées ainsi que le montant de la taille dépendait uniquement du bon vouloir du seigneur, le paysan était donc totalement à la merci de son seigneur, taillable et corvéable à merci
    Amicalement
    Claude

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  5. Lavandine a tout bien répondu :-)
    Gros becs et bon dimanche !

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  6. je savais aussi mais pas pu venir ces jours ci désolée
    et merci ♥

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